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Papillons brûlés.

Un recueil comme un autre.

mars 2005

Papillons brûlés, est le nom du recueil de mes poêmes, pas encore achevé, qui porte sur la beauté et la noirceur de l’amour, et sur l’espoir qui revient peu à peu... Voici un premier texte, suivi d’un écrit par Sydney Valette. Plusieurs poêmes suivront...

Je me meurs

Sans un mot, sans un regard

Sans remord et sans peine

Ce n’est pas un hasard

Si je fais crier mes veines

Si des larmes ruissellent le long de mon visage

Si mes yeux brûlent d’ignorance

Si mon corps cache sa rage

Si ma vie n’a plus de sens

Si mon coeur de porcelaine

S’est brisé en mille et un morceaux

Si mon esprit cache sa haine

Tu as préparé mon tombeau

Je ne sentirais plus cette chaleur

Qui me faisait ce quelque chose

Je ne sentirais plus cette odeur

Qui avait le parfum d’une rose

Tes mains si délicates

Tes yeux si envoûtants

Qui me faisaient si hâte

Et tout en me parlant

En me disant je t’aime

Avec la sensualité de tes lèvres

Là où je me perdais moi-même

Et faisait bouillir ma sève

Mais si les oiseaux l’ont décidé

Si le soleil a quitté sa lune

On ne peut rien y changer

Les étoiles sont sans rancune

Mais si le ciel l’a décidé

Si les nuages ne sont pas de verre

On ne peut rien y changer

Ils ont déchirés ma chair

Et ont froisser mes pensées

S’ils ont déchirés mon coeur

Car je crois, j’ai trop aimé

Le doux parfum de cette fleur

Et je me meurs...

AMER AMOUR

(De Sydney)

Le roller est une histoire d’amour faite de hauts, mais surtout de bas, qui rendent les hauts encore plus beaux.

il n’est qu’un instant fou où l’intellect déclare forfait devant la furie de notre instinct.

Il est une brèche dans la montagne rationnelle, qui enracine nos ailes dans la terre, et nos pieds dans la pierre.

Et de la fulguration de l’esprit nous pousse des ailes brûlantes et folles, battant l’ère urbaine au hasard d’Eole.

Il est une étoile où se mêlent les lignes droites du succès et les spirales infernales de l’echec.

Il est le mouton noir (Mindgame ?) dans la bergerie, le canard boiteux échoué comme un albatros, sur la ville morne, qui pêche son fer et son béton pour en faire un paradis d’Or.

Et la nature devient lieu d’ennui malgré sa beauté.

Et la Cité devient un diamant de pureté.

Condensé des immondices sombre d’un Monde Carré.

Et depuis quelques temps la flamme s’est consumée.

Et depuis cette j’attends que des cendres renaisse le phoenix USD.

Mais pourquoi ? Roulette, sans toi je ne vis pas, je vivote, grelotte, et tes menotes de plastiques me serrent le crâne de mort vivant.

Les douleurs d’antan ont disparu, et mon corps insolent

Se sent isolé, rythmé par ses tristes somnolents.

Une folie en remplace une autre, amère comme Pierre et dure comme l’Orange, m’ont délaissé les Anges

Qui me laissent dériver au gré des Eaux riblement paisibles du Gange.

Et la vie, cette pourriture, me martèle et me fauche mollement, sans fracas.

Mais avec la perspicacité ridicule de l’homme de Bois.

Construisant sa cabane sylvestre sur les restes d’un Monde désormais disparu, dans les Abysses profondes

D’un Océan d’Oubli, où se mêlent souvenirs et cris.

A Elle.

Arsène.

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